Le plus grand spectacle du monde - Richard Dawkins

Sommaire

Chapitre 2 - Les chiens, les vaches et les choux

La théorie de l'évolution mit du temps à émerger à cause de l'essentialisme, doctrine de Platon. Un lapin reste un lapin. Les espèces sont immuables.

En réalité, pour deux animaux quels qu'ils soient, il y a nécessairement un chemin en épingle à cheveux qui les relie pour la simple raison que chaque espèce a un ancêtre commun avec chaque autre.

Evolution des baleine


Les espèces modernes ont des ancêtres en commun. Elles n'évoluent pas en d'autres espèces modernes. Chaque pas de la longue chaîne qui relie deux espèces est très, très petit. Chaque individu le long de cette chaîne ressemble beaucoup à ses voisins de chaîne.

La domestication des plantes et des animaux prouvent que les espèces ne sont pas immuables. Le brocolis, le chou-fleur, le chou-frisé, le chou de Bruxelles, le chou précoce sont issus de Brassica Oleracea. Toutes les races de chiens sont des loups modifiés.

Les gènes ne se mélangent pas entre eux, ils se brassent. Chacune de nos cellules sexuelle contient soit la version d'un gène particulier de notre père, soit celle de notre mère, et pas un mélange des deux. Les gènes que se partagent une population donnée constituent le pool génique. Les variations ne disparaissent pas des populations car les gènes ne se mélangent pas entre eux.

Chaque espèce de chiens a été taillée par l'homme dans son pool génique (museau long, pattes courtes...). Le croisement (hybridation) d'un caniche et d'un labrador donne un labradoodle. Les chiens à pattes très courtes (bassets, teckels) ont acquis d'un coup une mutation, l'achondroplasie, comme pour le nanisme humain. Les chiots des différentes races sont tous identiques car nécessaire pour têter.

Dawkins a mis au point une simulation informatique imitant la sélection naturelle et produisant des biomorphes.

Chapitre 3 - Promenade d'agrément vers la macroévolution