Pourquoi la souffrance ?
Il suffit de regarder autour
de nous. Des milliers d’enfants meurent de faim chaque jour dans le monde. Des
milliers de personnes font des tentatives de suicide. Des tremblements de terre
dévastent des régions entières. Des maladies graves et invalidantes affectent
des millions de personnes. Des guerres sans nom font des milliers de victimes
chaque jour. Toute cette souffrance a-t-elle un sens ? A-t-elle une origine ?
Si Dieu existe pourquoi n’agit-il pas pour la faire disparaître et pourquoi la
laisse-t-il subsister sur notre planète ? Si autant de souffrance existe
n’est-ce pas là plutôt la preuve de l’inexistence de Dieu ? Que faire face à
cette souffrance ?
Ce sont des qualités divines. Non pas dans leur puissance, mais dans le
fait que nous pouvons choisir. Si Dieu nous avait créés de telle sorte que nous
ne puissions faire que le bien, si nous étions incapables de mal nous
comporter, d’être égoïste, de faire souffrir les autres, alors la notion de
libre arbitre serait vidée de son sens, n’est-ce pas ? Non seulement ça, mais
le libre arbitre exclut que Dieu intervienne dans nos existences. Il ne peut y
avoir de libre arbitre si Dieu intervient pour nous protéger, ou pour nous
sauver des conséquences de nos actes ou de ceux des autres, de nos choix ou des
leurs. Nous devons faire face nous-mêmes à ces conséquences. C’est le prix que
nous devons payer pour avoir ce libre arbitre.
Pouvez-vous imaginer l’étendue de Son sacrifice, quand Dieu nous a fait
ce cadeau ? Il sait que nos choix ne seront pas toujours les bons, Il sait que
nous causerons à nous-mêmes, et aux autres, de terribles douleurs et de
profonds chagrins. Pouvez-vous imaginer sa propre douleur, son propre chagrin,
sachant qu’Il pourrait s’interposer, qu’Il pourrait changer nos vies et
soulager nos peines, mais sachant également quand agissant ainsi, Il nous
reprendrait le merveilleux cadeau qu’Il nous a fait ?
Car nous pouvons aussi nous aimer et nous consoler les uns les autres,
nous pouvons choisir de faire le bien plutôt que le mal, nous pouvons savourer
et apprécier la vie, nous pouvons profiter de tous les merveilleux petites
plaisir d’être vivants, nous pouvons aimer et être aimés, et toute ces choses
sont d’autant plus grandes qu’elles sont librement choisies. Parce que nous ne
sommes pas de simples marionnettes. »
Ainsi Dieu nous a laissé le
libre arbitre pour faire ce que nous voulons. Aussi bien le mal que le bien si
toutefois nous puissions les définir de manière objective. Nous ne pouvons définir
l’un sans l’autre. Est bien ce qui n’est pas mal et est mal ce qui n’est pas
bien. C’est la Divine dichotomie. Sur Terre, le mal existe pour que nous
puissions connaître le bien. Connaître le mal pour connaître le bien et ainsi
agir en conséquence. Le mot agir a toute son importance. J’y reviendrais. Voilà
l’explication du mal, voilà l’explication de la souffrance.
Dieu ne souhaite pas la
souffrance. Ce sont les hommes qui sont responsables de la souffrance. Vous
allez me dire que c’est sûrement vrai pour la souffrance causée par l’homme (la
faim dans le monde, les guerres, les viols, les attentats, les meurtres…) mais
qu’en est-il des catastrophes naturelles (les tremblements de terres, les
cyclones…) et des maladies ?
La réponse va vous surprendre.
L’homme est bien responsable de ces phénomènes meurtriers et des maladies.
Comment ? Par les pensées négatives que l’humanité émet et auxquelles la Terre
réagit. Tout dans l’univers, de la particule aux étoiles, est doté d’une
conscience libre, agissante et créatrice (vous avez certainement entendu parler
de l’expérience des fentes d’Young en mécanique quantique où l’on découvre que
la lumière sait qu’elle est observée). La terre est un être vivant à part
entière (et le plus sublime d’entre tous: Elle donne sans compter). Elle réagit d’une manière extrêmement
sensible à la pensée des hommes. Si la majorité des hommes avaient des pensées
d’amour, de compassion, de partage, de respect, de bienveillance, de pardon
alors il n’ y aurait plus ni tremblements de Terre, ni cyclones, ni maladies.
Pourquoi n’y auraient-ils plus
de maladies ? Les âmes qui font le choix de s’incarner dans des corps
handicapés ou qui vont devenir malade le font pour susciter la compassion et
augmenter ainsi le taux vibratoire des pensées des hommes. Dans un monde rempli
de compassion, de partage et de respect la maladie n’est plus nécessaire.
Pour quelle raison Dieu
n’intervient pas ? Ne comptons pas sur Lui pour corriger ce dont nous sommes
responsable. Que faire lorsque le mal nous frappe ? Lorsqu’une personne souffre
? Eh bien on agit, on ne reste pas les bras croisés à se lamenter ou en pensant
que quelqu’un d’autre agira. Chaque jour des hommes et des femmes agissent pour
dire non à la souffrance, non à l’intolérance, non à l’égoïsme, oui à la
justice, oui à la paix, oui à l’amour, oui au partage, oui à la compassion, oui
au respect. Si vous voulez acheter du pain à celui qui a faim pourquoi
demandez-vous l’autorisation au chef de famille et ne marchez-vous pas sur le
voisin qui vous en empêche ?
L’éradication de la souffrance
sur Terre est de la responsabilité des hommes et de eux seuls. C’est une
affaire qui nous concerne tous. Comme je vous l’ai dit, Dieu ne souhaite pas la
souffrance. En nous laissant libre Il montre l’humanité à elle-même. En un clin
d’œil, la souffrance peut disparaître sur Terre. Seulement si les hommes
avaient la volonté d’y mettre fin. Or ils – nous – ne l’avons pas. Bien que des
progrès s'accomplissent tous les jours, l’humanité n’a même pas encore atteint
le stade infantile de son évolution.
Nous ne devons pas juger. Nous
regardons souvent la paille dans l’œil du voisin alors que nous oublions la
poutre qui est dans le nôtre. Nous avons chacun un peu de Hitler en nous. Nous
même, lors de nos nombreuses vies sur Terre, avons été assassins et offenseurs.
Nous avons également été victimes et opprimés. Mais ce ne sont que des rôles
que nous jouons dans l’immense pièce de théatre de la vie. Nous jouons
tellement bien ces rôles que nous les prenons pour l’unique réalité, oubliant
le but originel de notre âme qui est de redécouvrir qui nous sommes et de
dépasser le jeu de la dualité.
Dieu a créé la dualité (le
haut/le bas, le chaud/le froid…) pour se connaître de façon expérientielle. A
l’origine lorsque nous faisions un avec Dieu, tout était amour et lumière. Nous
étions baignés dans l’amour divin et vivions en totale communion avec Dieu.
Nous n’étions pas séparés de Lui. Cependant, nous n'en avions pas conscience faute d'expérience contraire. A un moment donné, Dieu a souhaité évolué
pour enrichir sa création qui était devenue trop statique. Il voulait faire
l’expérience de ce qu’Il n’est pas pour faire l’expérience de ce qu’Il est. Les
âmes sont alors nées et se sont individualisées pour vivre une multitude
d’expériences sur différents plans de réalités. L’intention d’une âme humaine
est de ressentir par l’expérience tous les sentiments humains (l’amour, la
haine, la colère, la peur, l’envie, la joie, la paix, la liberté, le pardon…)
afin ensuite de choisir consciemment ce qui l’élève et la satisfait le plus.
Dieu n’a pas créé le mal. Bon
comme Il est, Il ne le peut pas. Il fait en sorte que nous oublions qui nous
sommes lorsque nous nous incarnons. L’ignorance de notre origine nous fait
croire que nous sommes séparés de Dieu. C’est cette illusion qui est responsable
de la peur et du « mal » qui règnent dans nos vies.
Sans l’ignorance de qui nous
sommes, l’univers resterait statique et il n’y aurait ni changement, ni
croissance. C’est pourquoi Dieu accorde une grande importance à ces énergies
que sont l’ignorance et la peur malgré les souffrances qu’elles engendrent.
Nous ne sommes pas séparés les
uns des autres. Nous faisons tous partie de la même conscience divine
universelle. Nous sommes l’océan (Dieu) et la goutte (l’âme). En jugeant
autrui, nous nous jugeons nous-même. Nous sommes frères et sœurs les uns les
autres.
Sources
La nef des fous -
http://www.jeshua.net/fr/ - canalisations de Jeshua reçues par Pamela Kribbe
Conversations avec Dieu - Neale Donald Walsch