Le plus grand spectacle du monde - Richard Dawkins

Sommaire

Chapitre 4 - Silence et temps au ralenti

La dendrochronologie est la datation par les cernes des arbres. Par l'analyse du chevauchement des cernes d'arbres de différentes périodes on peut remonter loin dans le temps. En pratique on remonte jusqu'à 11 500 ans en arrière.

Les horloges radioactives ont un spectre de datation énorme (quelques millisecondes à plusieurs milliards d'années). La mesure du rapport entre l'isotope radioactif (Potassium 40) et l'élement obtenu (Argon 40) permet de dater le moment où la roche ignée (et seulement ce type de roche) s'est cristalllisée.

Les roches sédimentaires dans lesquelles se trouvent les fossiles ne peuvent pas être datées par la radioactivité. Les roches ordoviciennes, dévoniennes... sont reconnues par une liste de fossiles caractéristiques. L'empilement relatif de ces strates de par le monde permet de dire dans quel ordre sont apparus les fossiles. On ne voit ainsi jamais de fossiles de mammifères dans la roche dévonienne, ce qui invaliderait la théorie. On voit au contraire "l'évolution" de fossiles au cours du temps. Il n'y a littéralement pas de trilobites au dessus des strates permiennes et pas de dinosaures au dessus des strates du crétacé.

On date les strates à partir des roches ignées d'où on déduit l'âge des fossiles. La datation au carbone 14 se base sur le fait qu'il est constamment renouvelé (par l'action des rayons cosmiques). Tant qu'un organisme est vivant, il a les mêmes proportions de carbone 14 et de carbone 12 que le dioxyde de carbone de l'air. A sa mort, la proportion de carbonne 14 décroît. Le carbone 14 se tranforme en azote 14 avec une demi-vie de 5730 ans.

Chapitre 5 - Sous nos propres yeux