Que savons-nous vraiment de la réalité ?
William Arntz - Betsy Chasse - Mark Vicente
Quelle place occupe l'esprit dans la nature ? Est-elle une entité secretée par le cerveau ? Ou autre chose de bien plus fondamentale ? Le livre se lit très facilement. On y découvre des choses passionnantes, comme les expériences sur l'influence de l'esprit sur la matière. Quand est-ce que les scientifiques s'intéresseront enfin aux mécanismes de l'esprit ?
Morceaux choisis
Ma nièce de 16 ans m'a envoyé un message par courrier
électronique:
"La
vie est moche, chaque jour je vois mon père revenir du travail
totalement crevé. je ne veux pas me faire prendre au piège d'une telle
vie de fou. Je n'ai aucun espoir de pouvoir l'éviter. Est-ce ça le but
de la vie ? A quoi ça nous avance ? A quoi bon vivre ? Je pourrais
aussi bien me tirer une balle dans la tête et mourir."
Je ne sais pas si tu trouveras la réponse à ces questions, mais tu poses les bonnes
questions et cela est le plus important, lui répondit son
oncle.
Lorsqu'Einstein
était jeune garçon, il se demandait ceci: que se produirait-il si je
circulais à vélo à la vitesse de la lumière et que j'allumais alors le
phare de ma bicyclette: en sortirait-il de la lumière ? Il faillit se
rendre fou à se poser cette question pendant dix ans.
Qu'est-ce qui confère de
la masse à la particule de Higgs ?
Si nous sommes réellement des machines mutantes êtes-vous capables de
tomber en amour avec votre grille-pain ?
Qu'en
est-il de nos pensées ? Font-elles partie de la réalité ? Regardez
autour de vous, il y a des fenêtres, des chaises des lumières et ce
livre. Vous avez probablement pensé que toutes ces choses sont réelles.
Elles ont toutes été précédées par une idée de fenêtre et de chaise.
Quelqu'un les a imaginé et les a créés. Par conséquent ils sont réels,
l'idée l'est-elle également ? La plupart des gens considèrent que les
pensées et les émotions sont réelles mais quand les scientifiques
explorent la réalité ils évitent soigneusement de parler de ces
choses-là.
Nous ne voyons pas la réalité. Nous ne voyons que
notre interprétation de la réalité telle que construite par les
neurones de notre cerveau.
Le vrai visage des choses nous est à jamais caché.
Non
seulement le cerveau ne fait-il pas de distinction entre ce qu'il voit
dans son environnement et ce qu'il imagine. Mais il ne semble pas faire
la différence entre un geste réellement effectué, et le même geste
uniquement visualisé.
C'est le cerveau qui en fin de compte perçoit la réalité et créé pour
nous une représentation du monde.
les émotions servent à renforcer chimiquement notre mémoire à long
terme. Voilà pourquoi nous les éprouvons.
Le cerveau traite plus de 400 milliards de bits à la seconde.
Si l'on perçoit que ce que l'on connaît comment peut-on percevoir
quelque chose de nouveau ?
Il faut se poser de grandes questions.
Richard Feynman: je pense pouvoir affirmer sans me tromper que personne
ne comprend la mécanique quantique.
Karl Pribram: le cerveau
et l'univers sont de nature holographique.
la physique classique
était déterministe. Il
était possible à partir de n'importe quelle série de conditions comme
la position et la vélocité d'un objet de déterminer avec certitude où
il se dirigeait. La physique quantique est probabiliste. On ne peut
jamais savoir avec certitude ce qui arrivera à une chose en
particulier. La physique classique était réductionniste. Elle
était basée sur la prémisse que pour connaître le tout il fallait
connaitre une à une ses parties constituantes. La nouvelle physique
est plus organique
et plus holistique.
Elle dépeint l'univers comme un
tout unifié dont les parties sont interconnectées et
s'influencent mutuellement. L'observateur
influence l'objet observé.
La
physique quantique a gommé la nette disctinction cartésienne entre le
sujet et l'objet, entre l'observateur et ce qu'il observe.
Si
l'on représente par un ballon de basket le noyau d'un atome
d'hydrogène, l'électron gravitant autour serait situé à une distance de
35 km et tout l'espace qui se trouve entre les deux serait
vide.
La
plupart des scientifiques pensent que la conscience émerge du monde
matériel. Peut être faut-il considérer la conscience comme un élément
fondamental de la réalité autant que l'espace, le temps et la matière,
et peut-être même davantage encore.
Des
expériences ont démontrés statistiquement que l'intention humaine peut
transformer des processus quantiques aléatoires et pas seulement
provoquer l'effondrement de la fonction d'onde.
Fritjof Capra: l'électron ne possède pas de propriété indépendante de
mon esprit.
Si
un chien regarde les résultats d'une expérience menée sur des
électrons, cela suffira-t-il à faire s'effondrer la fonction d'onde ?
Fred Alan Wolf: ce n'est pas seulement que vous pouvez la mesurer, la vitesse n'existe même pas
tant qu'elle n'est pas observée.
Robert Oppeinheimer:
Quand on nous demande si la position de l'électron demeure la même,
nous devons répondre non.
Quand on nous demande si elle change avec le temps: nous
devons répondre non.
Quand on nous demande si l'électron est au repos: nous devons
répondre non.
Quand on nous demande si l'électron est en mouvement: nous devons
répondre non.
John von Neuman a développé pour la théorie quantique une base
mathématique rigoureuse, appelée
logique quantique.
En examinant la question de l'observateur et de l'observé, il a scindé
le problème en trois processus.
Le premier
processus consiste en la décision de l'observateur de poser une question.
Ce choix limite déjà le
degré de liberté dont disposera la système quantique pour
sa réponse.
Le deuxième processus
est l'évolution de
l'équation d'onde,
c'est à dire le processus par lequel le nuage de probabilités progresse
de la manière décrite par l'équation d'onde de Schrödinger.
Le troisième processus est
la réaction de l'état
quantique à la question posée, laquelle a pour effet de
faire s'effondrer l'infiniment petit.
Grâce à la logique quantique de von Neuman, un élément central fut
avancé: le simple fait
pour un observateur de prendre une décision constitue en soi une mesure.
Cette
décision limite le degré de liberté auquel est soumise la
réaction d'un système physique ce qui a pour effet d'influencer le
résultat obtenu (la réalité).
Le néoréalisme
était défendu par Einstein qui refusait toute interprétation concluant
que la réalité du sens commun n'existait pas par elle-même, quelque
puisse être nos observations et nos mesures. Cette vision était
également connue comme étant l'interprétation
à variables cachées
de la mécanique quantique, selon laquelle une fois que tous les
facteurs manquants auront été découverts, les paradoxes cesseront
d'exister.
Le néoréalisme va à l'encontre de l'interprétation
de Copenhague qui avançait le contraire.
La conscience est ce
qu'il y a de plus difficile à définir.
Depuis
près de quatre siècles qu'elle existe, la science a fait d'immense
progrès dans sa compréhension de l'univers physique à toutes les
échelles de grandeur possibles depuis les quarks jusqu'aux quasars.
Mais la conscience
demeure un trou noir intellectuel. La science a très peu
fait pour l'examiner en profondeur.
Bouddha: nous devenons ce que nous pensons.
Expériences incroyables
des générateurs d'évenements aléatoires (GEA) électroniques
(procès Simpson, attentats 11 septembre...)
Qu'est-ce qui est venu en premier ? Le siège sur lequel vous êtes assis
ou l'idée de vous y asseoir pour lire ce livre ?
Pouvoir
de l'esprit sur la matière et de la matière sur l'esprit. Voilà une
autre hiérarchie enchevêtrée. Une autre histoire de poule et
d'oeuf. Cette
vision des choses est intrinsèquement dualiste:
Sujet/objet, dedans/dehors, science/esprit, conscience/réalité.
Le rêve de Newton d'un
univers divisé ne tient plus.
Ce qui unit toute l'humanité, et en fait toute vie, c'est l'eau.
Notre corps est composé à 70% d'eau. Elle occupe les deux tiers de la
surface de la planète. Avec une grande perspicacité, le docteur Imoto
(livre: les messages cachés de l'eau) va directement au coeur du seul
élément physique commun à toute les vies.
L'eau réagit à la
conscience.
John
Wheeler: Nous ne sommes pas simplement des spectateurs sur une scène
cosmique, mais des façonneurs et des créateurs vivant dans un univers
participatif.
Il ne faut plus parler de pouvoir de l'esprit sur la matière, mais d'équivalence entre l'esprit et
la matière, puisque la conscience ne crée pas la réalité
mais est la réalité.
Avec la fin du dualisme
il n'y a plus de lien ni de cause, ni d'opposés d'ailleurs.Tout est
interdépendant.
Toutes
nos actions, toutes nos pensées et tous nos projets ont des
répercutions dans l'univers. Toutefois, la majeure partie de l'univers
s'en fiche. Et c'est pourquoi nos petites pensées individuelles n'ont
aucun effet immédiat sur l'univers que nous percevons. Je peux aisément
imaginer que si nous étions assez puissant pour que nos moindres
caprices aient un impact immédiat sur l'univers, nous provoquerions presque
aussitôt notre propre destruction.
L'absence
de satisfaction immédiate dans la création de notre propre réalité
pourrait bien avoir pour but de nous protéger contre nous-même.
Etude
sur perte de mémoire sur les gens âgés. Chaque culture produit un type
de personne âgé correspondant à l'attitude la plus répandue à l'égard
de la vieillesse.
Si c'est d'ordre personnel, nous appelons cela une attitude. Si c'est
d'ordre culturel, nous appelons cela un paradigme. Si c'est
d'ordre universel nous appelons cela une loi.
Quelqu'un
a-t-il déjà prouvé l'existence de la force de gravité ? Newton a
affirmé que la gravité est la force d'attraction entre deux masses.
Einstein a renchéri en disant que la masse fait s'incurver
l'espace-temps, ce qui rapproche ensuite les masses. Mais nous ne
sommes pas en mesure de prouver que c'est bien le cas. Au mieux, la
description mathématique de ces phénomènes peut démontrer qu'il
n'existe aucune preuve du contraire.
Les implications de ce principe sont énormes (la conscience créé la
réalité)
Le menu du jour ou un
repas à la carte ?
Comment
peut-on créer les circonstances ? Comment fait-on apparaître les
coïncidences qui auront un effet déterminant sur la direction que
prendra notre existence ?
Cet heureux époux avait-il créé la crevaison ? ou bien avait-il imaginé qu'il se
marierait et l'univers a mis au point les détails ?
Il faut se focaliser sur
le résultat souhaité et laisser toute la lattitude à l'univers en ce
qui concerne les détails.
Chaque
pensée consciente est à considérer comme un choix, les superpositions
quantiques s'effondront pour devenir un choix donné.
Aucun
maître digne de ce nom ne laisse la journée se dérouler sans l'avoir
préalablement visualisée. Les maîtres créent effectivement leur journée.
Avez-vous déjà remarqué qu'à l'instant de votre réveil, le matin, vous ne savez pas qui vous êtes.
Dans cet état d'incertitude sur votre identité, vous pouvez tout de
même créer.
Peut-on changer les lois de la physique ? Si oui s'agit-il
vraiment de loi ?
Sommes-nous le résultat
d'une mutation fortuite de la matière ?
La croyance est le moteur de la création.
Effet Leidenfrost quand on marche sur des charbons ardents
La réalité s'adapte de
façon précise à notre intention.
Vous
n'arriverez jamais à manifester dans votre vie ce que vous n'acceptez
pas. Vous ne pourrez manifester que ce que vous acceptez.
La connaissance est le meilleur facteur de la motivation.
Dans le matérialisme,
la matière vient au premier rang. La conscience, quelque soit sa
nature, vient au second rang.Elle est simplement un effet de l'activité
cérébrale. La conscience en tant que telle n'existe pas. Elle n'a pas
de réalité propre.
Dans le dualisme,
la conscience et la matière sont deux réalités ayant chacune une
existence propre.
Enfin il y a l'idéalisme
où la conscience est la
réalité fondamentale.
La
conscience pourrait bien être le monisme de tout selon Bertrand Russel
pour qui une entité commune aux deux royaumes engendrent à la fois les
qualités physiques et mentales de l'univers.
La mémoire a-t-elle
réellement son siège dans le cerveau ? Le cerveau n'est
peut-être qu'un instrument permettant d'extraire les souvenirs de
l'univers.
On
s'est rendu compte que si on enlevait la partie du cerveau où un
souvenir semble localisé, ce souvenir peut tout de même subsister.
La
conscience se manifeste lorsque des superpositions de neurones dans le
cerveau atteignent un certain seuil et ensuite s'effondrent spontanément.
Les
microtubules jouent le rôle de système nerveux et circulatoire de la
cellule. Ils transportent divers matériaux et organisent sa forme et
ses mouvements.
Ils sont partout et semblent tout organiser.
Ce
serait l'effondrement spontané de ces microtubules à raison d'environ
40 fois par seconde qui nous donne chaque fois un moment de conscience.
Dans le cerveau, les
effets quantiques sont naturellement amplifiés vers les échelons
supérieurs.
En maintenant l'intention ou en répétant constamment la même question à
l'univers nous changeons
la probabilité quantique la faisant ainsi varier de la
moyenne aléatoire de base.
Les
êtres humains semblent conçus pour maximiser la liberté qui est
disponible dans leur environnement matériel au point d'imiter même la
création de l'univers.
Cette conscience est dôté de la possibilité de libre arbitre
ou de libre choix en raison de l'effet amplificateur vers le haut de
l'arrangement de type boites chinoises des évenements quantiques.
On a calculé qu'il y a autant de connexions possibles dans le cerveau
humain qu'il y a atomes dans l'univers.
Les cellules nerveuses
qui réagissent ensemble se relient entre elles.
Le cerveau aime les surprises.
Après une surprise le degré de neuroplasticité augmente
considérablement.
Les endorphines sont nos
propres opiacés endogènes.
Les récepteurs opiacés se trouvent dans les parties du cerveau qui gèrent
les émotions.
La vie serait ennuyeuse et monotone sans émotions.
Les
animaux choisissaient de stimuler plus souvent la production de
neuropeptides que de prendre le temps de se nourrir, de s'accoupler, de
boire et de dormir.
Si nous préparons chimiquement notre
corps à avoir toujours les mêmes pensées, en reproduisant constamment
les mêmes expériences,
nous n'évoluerons jamais comme être humain.
C'est en changeant
et en évoluant
que nous vaincrons nos
dépendances.
Les
industriels se servent du divertissement pour créer les désirs et le
sentiment de vide intérieur qui vous font acheter leur produit, un vide
que seul leur produit peut combler.
Habitons-nous un univers vivant,
organique et
interconnecté
ou bien un univers mécaniste
et fragmenté
?
Ce qui nous distingue de toutes les autres espèces c'est la proportion
occupée par l'espace de notre lobe
frontal, relativement au reste du cerveau.
Les
humains sont paresseux. Nous vivons dans un monde de consommation
immédiate et nous devenons impatient si nous n'obtenons pas
satisfaction instantanément.
Pour changer il faut en exprimer l'intention .Celle-ci est le résultat
d'une décision (librement consentie) de changer. On doit vouloir changer avec la
même ardeur que lorsque l'on désirait sa première voiture.
Le
monde matériel fonctionne avec précision, avec le précision d'une
horloge et résiste au changement. Alors que le monde invisible de
l'esprit l'appelle.
Qu'est-ce que la réalisation de ce désir comblera en vous ?
D'où provient ce désir ? Pourquoi désirez-vous cela ?
La
religion fut la cause première du schisme de l'ère newtonienne entre
l'esprit et la science. C'est l'église et non la science qui en porte
la responsabilité.
J'ai vu
des personnes réellement stupides qui se révelèrent d'excellents
scientifiques, et même des lauréats du prix Nobel. J'ai également vu
des personnes remarquablement brillantes et talentueuses mendier dans
les rues de San Francisco. Tout est affaire de désir.
La pensée est le facteur décisif. Elle est d'une importance primordiale.
L'évangile
de Thomas a été éliminé de la Bible. Il était considéré par la plupart
des exégètes comme le plus proche des véritables enseignements de Jesus
et de l'Eglise primitive.
Mais
si quelqu'un veut toujours vous sauver, comme Jésus, alors vous n'êtes
jamais vraiment obligé d'assumer la responsabilité de quoi que ce soit,
ce qui est typique de la mentalité de victime.
Des
doctrines, comme le pêché originel, n'ont jamais fait partie des
enseignements de Jésus. Elles furent ajoutés après-coup et dénaturées
par les humains.
Les autorités cléricales obtinrent l'esprit
et les scientifiques la matière. Et pourtant c'est grâce à cette
véritable séparation avec le monde spirituel que la science occidentale
a pu découvrir que l'esprit
et la matière sont la même chose.
Chaque pensée compte.
L'enchevêtrement des esprit est une caractérisque fondamentale de la
réalité.
Nous sommes tous influencés par ce que pensent, vivent, et ressentent
les autres.
Il n'y a pas assez d'information dans l'ADN pour décrire comment créer
un corps à partir par exemple d'un oeuf fertilisé.
La non localité quantique et les champs morphiques peuvent avoir une
origine commune.
Les mécanistes
pensent que la nature se comportent essentiellement comme une machine.
Les vitalistes
croient en l'existence d'une force de vie non causale.
La cohérence parvient à
modifier les evenements quantiques aléatoires, sans que l'on sache
encore trop comment.
L'effondrement final de la superposition finale, c'est vous.