Histoire de la théorie endosymbiotique

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En 1883, le botaniste allemand Andreas Schimper écrit: "Peut-être une plante verte n'est-elle que l'union d'un organisme incolore et d'un microbe possédant des pigments chlorophylliens".

Les pour:

- fin 19ème : argument morphologique: les mitochondries et les plastes n'apparaissent jamais ex nihilo, mais par division d'organites pré-existants, à la façon de bactéries.

- 1970: Lynn Margulis:

- traits bactériens dans mitochondries (membrane internalisée par phagocytose)

- la photosynthèse et la respiration sont présentes dans diverses bactéries libres

- 1960: découverte d'ADN dans les mitochondries et les plastes.

- 1990: on a retrouvé les mêmes mécanismes de division dans les mitochondries que chez Escherichia coli.

Aujourd'hui: les plastes sont des cyanobactéries, les mitochondries des alpha-protéobactéries.

 Les contre:

 - Essais infructueux d'isoler et de cultiver les mitochondries et les chloroplastes (à cause des millions d'années d'évolution qu'elles ont subi).

- On pense au début du 20ème siècle qu'un microbe est surtout pathogène et qu'il ne peut contribuer au fonctionnement normal d'une cellule saine.

- Krebs (1937, cycle de la respiration cellulaire), Calvin (1950, cycle de la photosynthèse): les mitochondries et les chloroplastes sont intriqués au métabolisme de la cellule hôte. Ils doivent donc en faire partie intégrante.


Résumé d'un article paru dans la Recherche d'octobre 2012